Couche-poubelle

Franchement, 

avec le bordel qu’est devenue 

notre vie depuis la naissance des Jujutrépides, 

je n’oserai JAMAIS donner un seul conseil 

à qui que ce soit en terme de parentalité. 


Il y a juste UN TRUC, que j’ai l’impression d’avoir bien fait. 

Ou sinon, c’est que j’ai vraiment eu un énorme coup de pot. 
Haha. 
Ha.

Alors pour une fois, je me suis dit que je vous en parlerai. 
Comme en plus, le sujet est ultra glamour… Voilà : 

La propreté des gosses. 

Les Jujutrépides ont arrêté les couches durant la journée à deux ans et demi. 
Et ils sont, depuis dix jours, officiellement propres de nuit à l’aube de leur anniversaire des quatre ans. 

Certains d’entre vous argueront que c’est HORRIBLEMENT tard. 
Que si c’est ça ma super nouvelle, y’a pas d’quoi s’emballer. 

Peut-être. 

En attendant, j’ai dû avoir trois accidents de jour et deux de nuit. 
A TOUT CASSER.
Ouaip.

Attention, j’parle par des débordements de pompiers le matin, autour de la cuvette hein. 
Ça compte pas. 
(Surtout quand vous les faites éponger eux-mêmes.)

Donc voilà, c’est officiel : depuis le 23 août 2015 dernier, Pampers a dégagé pour toujours de ma liste de courses hebdomadaire.

Quel soulagement. 
Sans mauvais jeu de mots.

Trêve de plaisanterie. 

Je partage mon expérience avec vous car sincèrement, quand j’attendais ma terrifiante progéniture, cette question avait déjà commencé à me tarauder “in utero” : 
J’imaginais non seulement que les couches immondes seraient la plus grande difficulté à surmonter de mon existence…
Que relever ce challenge (sans dégobiller) serait probablement l’un des plus grands exploits de ma vie d’adulte… 
Mais que réussir à les faire disparaitre représenterait un défi plus grand encore. 
(Dans mes cauchemars les plus fous, je les voyais adolescents, se trimbalant avec leur couches géantes au lycée…)

Le ridicule ne tue pas, heureusement. 
Et c’est DINGUE ce que l’on peut changer, avec le temps. 

Bref, c’est pas l’propos. 
Quatre ans plus tard, j’ose le dire : rendre les gosses propres, ça peut se faire les doigts dans le pif. 

(Enfin, j’crois.)

Y’à DEUX secrets à connaitre. 

– Il faut rester totalement imperméable… (Ahaha. Ha.)… 
Aux pressions des gens : grand-mère, ami(e)s, maitresses d’école, médecins, géniteur des-dits gosses, extra-terrestres. Le monde ENTIER.

Les phrases genre : 
” KOÂÂÂ ?! Mais moi, ma fille, elle se levait toute seule la nuit à 4 mois pour faire pipi !”

Vous faites comme si vous n’aviez pas entendu. 

C’est un non problème. 
Un truc qui n’existe pas. 
Vous ne devez jamais y penser. 
Ça doit SINCEREMENT vous passer au dessus de la tête.
Genre, c’est juste un passage de la journée/nuit comme le bain, les habiller ou les nourrir. 
Une étape obligatoire, dont vous avez la conviction ABSOLUE qu’un jour, elle disparaitra. 
Un jour. 

Attention, si votre relax-attitude envers le sujet est feinte, les gamins vont le sentir et ça faussera le truc.  

– Secret n’° 2, La SEULE ET UNIQUE raison qui doit vous décider de commencer à proposer le pot puis ensuite à retirer la couche de nuit, c’est pas l’âge, c’est pas votre ras-le-bol bien légitime, c’est pas le budget, ce ne sont pas les remarques désobligeantes de tante Ursule…  
Le bon moment, c’est quand… : Le gosse le demande.  

Et dans ces cas là, ça se fait (pratiquement) du jour au lendemain. 
Voilà.  

#MieuxVautTardQueLeBazar
#LesEnfantsGrandissent
#EpoqueRévolue

2 thoughts on “Couche-poubelle

  1. J'ai attendu aussi assez tard – selon les observateurs extérieurs – pour commencer à étudier le sujet. Pour les 3, la propreté de jour n'étant pas acquise au printemps de la 1re rentrée, on leur a expliqué le pot durant l'été. Ma grande a vite intégré, et les jumeaux ont mis un poil plus de temps, surtout mon garçon.Effectivement quasi aucun accident ensuite !!Gisèle

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