Thanks for joining me!
Good company in a journey makes the way seem shorter. — Izaak Walton
Les Folles Aventures d'une Mère de Jumeaux
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Le ZIP ZAP Circus, plus exactement, le cirque social venu d’Afrique du sud.
Son principe est simple : permettre aux enfants des townships d'”oser rêver” et de bénéficier d’une éducation et d’une formation professionnelle gratuite, qui leur permettent de développer leur potentiel et leurs talents, de trouver à terme un emploi qui les fasse sortir de la misère – et souvent la violence – dans lesquelles ils ont eu la malchance de naitre. Leur offrir l’opportunité d’un avenir plus ouvert et d’une vraie insertion professionnelle.
Les années passant, ZipZap s’est imposé comme le cirque le plus professionnel du pays et du continent. Ses équipes se sont produites partout dans le monde – 35 voyages ont été organisés depuis la création de l’ONG – et la qualité de sa proposition est reconnue internationalement.
Ouvert à toutes et tous, l’association propose dix programmes d’aides et de soutien aux enfants en difficulté – notamment les enfants malades du SIDA – et cinq niveaux différents de formation aux arts circassiens (si,si, l’adjectif existe !).
Des débutants à la formation professionnelle, tous les enfants sont acceptés, à partir de 7 ans, quelque soit leur condition sociale et leur origine ethnique, qu’ils viennent des townships ou des quartiers privilégiés : le cirque devient alors un outil de mixité sociale et culturelle.
Chaque année, ce sont près de 2000 enfants qui bénéficient de cet enseignement totalement gratuit. Si la majorité finit par abandonner en cours de route, certains progressent dans les échelons de la pyramide du changement jusqu’à atteindre le niveau pro.
Dans tous les cas, les enfants auront été inspirés pour la vie.
L’organisation magistrale du management de l’association s’arrange aussi pour donner des cours de langue ou de comptabilité, aider les jeunes adultes à passer leur permis de conduire, indispensable à une vie indépendante, ou encore à leur obtenir des pièces d’identité, certains enfants n’ayant même jamais été déclarés à leur naissance.
Enfin, l’académie proposant un système d’internat, ceux qui en bénéficient apprennent aussi à cuisiner – équilibré – la vie en communauté et le respect de règles de vie en groupe, souvent inexistantes dans leur éducation parfois chaotique.
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Non, les gamins ne sont pas télépathes.
Non, quand l’un s’ouvre l’arcade sourcilière, l’autre n’a pas “senti le truc au même moment”.
Non, quand l’un se casse le doigt, l’autre n’a pas mal au même endroit.
En général il pleure toutes les larmes de son corps, oui, car il s’inquiète pour lui. Ou il tombe malade. Mais ça, c’est juste psychosomatique, histoire qu’on n’oublie pas de le regarder.
Non, ils ne vivent pas en symbiose, toujours heureux, toujours aimants, tout ça parce qu’ils ont partagé le même deux-pièces-cuisine durant neuf mois dans l’utérus… Ils se mettent sur le nez, comme dans n’importe qu’elle fratrie classique. Et même probablement plus, car vivre sans cesse en face de son reflet peut s’avérer particulièrement pénible.
Mais l’autre jour, disons-le, je suis restée un peu perplexe :
07h20, les Jujutrépides étaient attablés au bar de la cuisine pour prendre leurs petits-déjeuners. A moitié endormis, le nez penchant chacun dangereusement au dessus de leur assiette respective, la mèche rebelle, leurs mains tentant de porter la tartine à hauteur de bouche…
J’étais debout derrière Tancrède, en train de démêler le plus délicatement possible son abondante chevelure, couverte des noeuds de la nuit.
Silencieux, mon Juju chéri mordait machinalement dans un quartier de pomme, lorsque j’ai senti la brosse déraper et lui arracher une mini touffe de cheveux.
C’est alors que Trystan, concentré sur son morceau de banane, s’est écrié :
– “AÏE !!!!!!“
Et lorsqu’on entre dans Table7, on a l’impression de rentrer chez quelqu’un, pas dans un restaurant.
L’endroit fait penser à un petit loft, c’est décoré comme une salle à manger à la maison, avec une immense table en bois toute en longueur et un bar central derrière lequel est la cuisine, entièrement ouverte sur la pièce.
Cela ne fonctionne que sur réservations, pour permettre au couple de cuisiner au plus juste. Le reste du temps, ils font dans le conseil culinaire et le développement de menus pour les grands restaurants, ou le catering d’événements.
Tous les jours à déjeuner du lundi au vendredi, c’est un menu avec trois plats au choix et un dessert que vous recevez sur votre téléphone, pour peu que vous vous soyez abonnés (pour les contacter, c’est là.) Si vous voulez venir, il faut donc prévenir.
Le soir, c’est un menu gastronomique à cinq plats qui est proposé, uniquement pour un groupe d’au moins seize personnes.
Ils sont fermés le weekend, sauf événement spécial, sur mesure.
En fait, ils font cuisine à la demande, en quelque sorte.
De fait, lorsque l’on vient manger là, on a le sentiment d’être chez soi, de s’assoir à table ou au bar de la cuisine, entre amis, pour manger un morceau.
Et quel morceau !
Des produits impeccables, une décoration soignée, des saveurs préservées et gourmandes, un vrai plaisir.
Pour vous donner l’eau à la bouche : rillettes de canard aux amandes et aux betteraves vinaigrées, un petit-plat végétarien de couscous au curry avec sa purée de chou-fleur et ses champignons rissolés, des salades, des jus de fruits frais à tomber par terre et des desserts irrésistibles… Tellement tentant… et délicieux, que j’en ai oublié de faire la photo… C’est vous dire.
Seul petit bémol : les portions sont vraiment petites. Mais comme les prix sont doux, vous pouvez tout simplement commander plusieurs plats.