Un pâté, deux pâtés, trois pâtés… Ainsi l’hiver va passer.

‘Faut bien dire ce qui est, Cape Town,

même en hiver, 

quand on se les pèle un peu, 

c’est beau.


La lumière devient plus blanche, l’air vraiment froid, la brise marine est plus humide et iodée… 
Les touristes se font très rares au bord de la plage.
C’est toute l’atmosphère qui change dans la ville, tout qui devient plus sauvage, plus authentique, plus romantique, un peu agité et poétique. 
Comme si le temps passait plus lentement, aussi. 

Alors avec les Jujutrépides, on fait comme les gens d’ici, on va souvent au bord de l’océan, histoire de se prendre une bonne raclée d’air pur, même quand c’est juste pour un quart d’heure, même quand il pleuviotte. 

Dans ces moments, je me dis que vivre au bord de la mer, même quand on travaille beaucoup ou qu’on est très actif, ça donne l’impression de vivre en vacances. 
Et ça change tout…

Même pour les Jujus, la plage est un des rares trucs qui les calme un peu.


Alors on entreprend de larges travaux d’excavation. 

On construit de gros châteaux. 

On se vautre dans le sable glacé. 

On observe les deltaplanes et le parapentes survoler la plage ou atterrir. 

Et après ça pour se réchauffer, on applique la méthode sud af’ : 
On va se bourrer de sorbets, avant de rentrer à la maison devant le feu de cheminée.
(Pas bien compris pourquoi, mais bon. Apparemment c’est bien.)
Je n’en suis pas encore au stade ou je les laisse marcher pieds-nus chez le glacier, comme tous les parents ici, mais on travaille dessus. 

Quoi ?
Allez, bons baisers de Cape Town, les amis…


Leave a comment